Le parti justice et développement a annoncé, hier, samedi, le retour d'Abdelilah Benkirane, l'ancien secrétaire général du parti, à la direction du PJD, à l'issue de l'assemblée extraordinaire du parti.

L'élection de Benkiran est intervenue après cinq heures de discussions, de votes et de débats entre les membres du Congrès national exceptionnel du Parti de la justice et du développement.

Plusieurs membres du PJD, qui ont démissionné du Secrétariat général après les résultats désastreux du parti aux élections du 8 septembre, comme Najib Boulev, Bassima Hakkaoui et Reda Boukmazy, ont pris la parole, lors de la conférence, pour protester contre le retour de Benkirane et soutenir Abdelaziz Al Ammari. , un autre leader du parti, de prendre position, « comme une figure organisationnelle non conflictuelle qui peut unir le parti et préparer le PJD pour le congrès ordinaire ».

D'autre part, la plupart des plus de 70 interventions ont appelé à ramener le leadership de Benkiran.

Le secrétariat général a proposé auparavant de reporter la conférence régulière du parti d'un an seulement, ce que Benkiran a publiquement rejeté dans une émission en direct sur sa page Facebook alors qu'il exhortait les membres du parti à choisir entre son retour et l'adoption de la décision du secrétariat général appuyée par un majorité des membres du Conseil national.

La proposition de reporter la conférence d'un an n'a reçu que le soutien des membres du Secrétariat général et du Conseil national, mais le reste des conférences réparties dans 80 directions régionales l'a rejetée par 901 voix contre 374 voix pour.

La rage croissante parmi les membres du PJD après la défaite des élections du 8 septembre, la déception du leadership de Saad Eddine El Othmani au cours des dernières années et l'approbation de Benkiran par les membres du Conseil national du parti à l'étranger, sont autant de facteurs qui ont conduit à la victoire de Benkirane. par 1012 voix, suivi de pour Abdelaziz Al-Amari (221) voix Abdallah Bouano (15 voix).

Après cinq ans de communication exclusive par le biais de notes manuscrites postées sur Facebook, l'ancien chef du gouvernement Abdelilah Benkiran, qui a quitté la scène politique nationale en 2016 après avoir échoué à parvenir à un accord de coalition gouvernementale avec Aziz Akhannouch, le leader du RNI, est revenu aujourd'hui diriger la minorité de l'opposition contre le cabinet Akhannouch.